Objection de conscience, MOC Rennes, Mouvement Objecteurs conscience, objectrices, conscience, objection, pacifisme, pacifique, paix, non-violent, non violence, non-violence, antimilitariste, against army, pax, association, service civil, alternative non violente, refractaires, insoumission, insoumis, deserteurs, service militaire, guerres, armes, armees, munitions, combats, tortures, emprisonnements, prisons, A.P.D., Appel preparation defense, protocole armee-education, loi, ministere, citoyen, reflexion, vente armes, conflits, oppositions, reflexion, lutte
NON A LA GUERRE

Campagne contre la montée de la violence !

Nous vous livrons ici une série de textes et de liens internet qui peuvent vous éclairer dans ce conflit .

Sommaire

A voir aussi la page antiguerre de la Fédération Anarchiste

"Nous vous conseillons ce site pour ce qui est des infos relatives à la guerre "anti-terroriste" en cours.
Bien qu'en anglais, il permet à tous ceux qui ont une compréhension d'usage de cette langue d'avoir des informations et analyses très intéressante sur la conduite de la guerre par les USA."
http://www.worldwar3report.com/
Pour recevoir un bulletin en exemple, adressez-vous à : Bill Weinberg : billw@echonyc.com.
Pour y souscrire : ww3report-subscribe@topica.com

haut

USA : Un objecteur de conscience envoyé en zone de guerre irakienne

Un soldat US ayant demandé le statut d'objecteur de conscience fut envoyé sur la zone des combats le 7 avril 2003.

Gabriel I. Johnson, &Mac226;gée de 27 ans, de Killeen au Texas, est assigné au 104Ëme bataillon du renseignement de la 4ème division d'infanterie (http://www.hood.army.mil/4id_104thmi/) basée à Forest Hood, au Texas. Il fut envoyé sur la zone des combats le matin du 7 avril, malgré sa demande de dispense au titre de son objection de conscience.

Les lois militaires US indique que les soldats indiquant leur objection de conscience doivent être assignées à des tâches militaires " entrant le moins possible en contradiction avec leur conviction ". Ce statut leur est acquis jusqu'à l'examen final de leur requête.
Tod Ensign, l'avocat du soldat objecteur commente : " l'armée viole ses propres lois en envoyant Gabe au front. Sa requête de statut d'objecteur ne peut pas décemment être examiné au coeur de la bataille "

Sa soeur indique que Gabriel Johnson a été mésinformé par sa hiérarchie lors de sa demande de statut et fut isolé en étant consigné.

Protestations à signifier à :
Lt Gen. Thomas F. Metz
Commanding General, III Corps
Ft Hood, TX 76544
USA
phone +1-254-287 7206
fax +1-254-287 8386

source :
War Resisters' International
Conscientious Objection and Conscription Documentation Centre
5 Caledonian Road * London N1 9DY * Britain
Tel.: +44 20 7278 4040 * Fax: +44 20 7278 0444
Email: concodoc@wri-irg.org * http://wri-irg.org

haut

Kaboul, Kandahar en Jalalabad ont été la cible d'attaques terroristes sans précédents ce dimanche qui semblent se poursuivrent depuis. On ignore encore le nombre de victimes et le nombre de survivants sous les décombres attendant les secours... Le commanditaire de ces massacres semble bien être le réseau terroriste de G.W. Bush, le terroriste Tony Blair a d'ailleurs revendiqué ces attaques.
On s'attend à ce que ces terroristes soient livrées devant la justice internationale. Les gouvernements les abritant, s'ils ne s'exécutent pas, doivent évidemment s'attendre à de justes représailles.

Plus d'infos sur:
http://www.indymedia.be
http://france.indymedia.org

haut

L'empire contre attaque

Les bombardements américano-britanniques sur plusieurs villes afghanes, déjà quasi détruites par plus de 20 années de guerre continuent avec l’aide de l’armée française dans un conflit pour lequel les médias nous ont psychologiquement préparés en regorgeant d’appels à " défendre les fondements de la civilisation occidentale ".

Etats Unis = Etat Voyou
Sommes-nous subitement devenus les croisés du monde occidental ? Rappelons-nous : la CIA a mis en place Pinochet au Chili, la CIA a financé les Contras au Nicaragua, les Etats-Unis (et la France aussi) fournissent en armes le Pakistan, Israël, l’Arabie Saoudite… Les pétroliers américains ont parrainé la mise en place des taliban. Le système dominant, dont les Etats-Unis sont le fer de lance, produit depuis des décennies des déséquilibres économiques, des guerres, des désastres écologiques, dont l’uranium appauvri - qui sera encore utilisé - est un des germes.
Voilà pourquoi nous ne sommes pas " tous des Américains "., ni des ambassadeurs de la guerre comme politique étrangère des Etats Unis.

Ni Bush - Ni Ben Laden
Notre opposition à la guerre du Golfe n’était pas un soutien à Saddam Hussein, et notre refus des bombardements au Kosovo n’était absolument pas un plébiscite de la politique de Milosevic. Aujourd’hui, notre opposition aux bombardements en Afghanistan n’est pas un soutien au terrorisme et à l’intégrisme.

Le RIRe condamne les attentats terroristes du 11 septembre qui ont frappé les USA, comme il condamne le terrorisme d’état qui frappe l’Afghanistan. Comme dans toutes les guerres, c'est la population civile qui est victime des bombardements. Les taliban, formés et soutenus par les Etats Unis via le Pakistan depuis tant d’années, trouveront eux, à l’instar d’un Saddam Hussein, ennemi public n°1 d’il y a 10 ans, les moyens de rester en place d’une manière ou d’une autre.

Nous refusons la guerre, l'intégrisme, l'impérialisme et le militarisme. Nous soutenons la paix, et dénonçons les atteintes aux libertés individuelles, notamment à travers le dispositif vigipirate dont l’une des conséquences est le remplissage des centres de rétention.

Contre un monde en guerre
Un autre monde est possible

Le RIRe - revue antimilitariste
MOC Rennes

haut

Ceux qui ont fabriqué les taliban

lundi 17 septembre 2001

Après l'heure de la stupéfaction vient le moment de l'explication. Si les motivations de cet acte de guerre contre l'Amérique sont encore difficiles à cerner, l'identité de leurs auteurs semble se préciser. Le mot taliban et le nom d'Oussama ben Laden semblent s'imposer. A défaut de savoir qui sont exactement ces taliban, vaste nébuleuse de Pachtouns afghans et d'Arabes venus du Golfe, la question: «Qui les a fabriqués?» a déjà une réponse.

Guerre d'Afghanistan. Malheureusement, les milliers de victimes du mardi 11 septembre constituent la rançon macabre des incohérences de la politique américaine en Afghanistan. Au début des années 80, les Etats-Unis apportèrent un soutien logistique important aux Afghans, engagés dans une guerre terrible contre l'Union soviétique. Un soutien symbolisé par la fourniture de missiles sol-air, les redoutables Stinger. Cette aide américaine fut, dans les faits, gérée directement par le Pakistan et se porta essentiellement en faveur de l'un des chefs de la résistance afghane, Gulbuddin Hekmatyar. Issu de l'ethnie pachtoun, population dont une partie vit également au Pakistan (où ils sont dénommés Pathan), Gulbuddin Hekmatyar était un familier des cercles du pouvoir du Pakistan, notamment de Zia ul-Haq. L'aide américaine lui fut en majorité attribuée au détriment d'un autre chef militaire, le commandant Massoud. Ce dernier, un Tadjik (25 % de la population de l'Afghanistan), inspirait moins confiance à Islamabad.

Première trahison. A la fin de la guerre d'Afghanistan, les soldats de Gulbuddin Hekmatyar, enhardis par leur succès, entreprirent un nouveau combat contre cette Amérique impie, accusée de persécuter les musulmans en Bosnie et en Somalie. Le symbole de cette lutte fut le premier attentat contre le World Trade Center, en février 1993. Première trahison.
C'est à ce moment-là que les Américains prennent conscience de la menace que représentent ces mouvements extrémistes.

Washington décide alors de mettre sur pied et de financer, avec le concours de l'Arabie Saoudite et du Pakistan, un mouvement dénommé les taliban, avec deux objectifs en tête. La priorité est d'éradiquer les mouvements islamistes présents en Afghanistan en instaurant un régime politique rigoriste et stable, à l'image de celui de l'Arabie Saoudite.

Mais le financement des taliban s'explique également par un intérêt pétrolier largement oublié aujourd'hui. En ce milieu des années 90, les hydrocarbures de la mer Caspienne et des Etats riverains suscitent les convoitises du consortium américain Unocal. Or cette région d'Asie centrale est enclavée. L'idée va alors germer de construire un gazoduc, doublé d'un oléoduc partant du Turkménistan, et qui devrait déboucher sur l'océan Indien en passant à travers l'Afghanistan.

Ce pétrole et ce gaz auraient pu être évacués par le sud à travers l'Iran. Mais la loi d'Amato interdit tout investissement américain dans ce pays. Les autres voies à travers la Turquie ou le Caucase sont jugées dangereuses (rébellion kurde, guerre de Tchétchénie...). Reste le trajet à travers l'Afghanistan. Ces hydrocarbures permettront d'alimenter les nouveaux marchés d'Asie comme la Chine, contrainte déjà d'importer 12 % de son pétrole.

Toutefois, la construction de ce gazoduc ne peut se concrétiser dans un pays plongé dans l'anarchie. L'arrivée des taliban est donc vue sous un angle favorable. Le département d'Etat américain comme les lobbies pétroliers américains vont faciliter la victoire des taliban, en accord avec le Pakistan et l'Arabie Saoudite. Le Pakistan, chef d'orchestre, gagnera une profondeur stratégique face à l'Inde, et l'Arabie Saoudite poursuit sa politique d'endiguement du chiisme (rite majoritaire en Iran et en Irak).

Pavot. Parvenus au pouvoir à Kaboul en septembre 1996, les taliban vont trahir les Etats-Unis. La culture du pavot (l'Afghanistan devient l'un des principaux producteurs) leur offre la liberté de quitter la tutelle américaine et de financer leur prosélytisme religieux.

L'engrenage est inéluctable et, en août 1998, sont perpétrés deux attentats, en Tanzanie et au Kenya. Deuxième trahison pour les Etats-Unis.
Ces événements politiques et la condamnation de l'Afghanistan obligent alors l'Unocal à suspendre son projet pétrolier, en décembre 1998. Les rêves de profits fabuleux grâce à l'or noir de la Caspienne s'évanouissent.

Soucieux de sortir de leur ghetto et convaincus par le montant de l'aide internationale, les taliban s'étaient engagés, au début de l'année 2000, à éradiquer les cultures de pavot. Depuis, les récoltes de pavot auraient été divisées par deux en Afghanistan. Mais la lutte contre la culture du pavot permet de justifier les représailles et les exactions contre des populations rebelles tels les chiites Hazaras. Surtout, les observateurs des Nations unies chargés de contrôler l'éradication des cultures ne peuvent pas se rendre sur l'ensemble du territoire afghan. De plus, le relief montagneux du pays (40 % de l'Afghanistan est situé à plus de 1 800 mètres d'altitude) est un atout pour les trafiquants, car il rend difficile la localisation précise des champs de pavot par les satellites américains.
Enfin, cette mesure d'éradication pourrait n'être que temporaire et destinée simplement à réguler un marché marqué par la surproduction.

Opium, pétrole et taliban, tels sont les principaux ingrédients du malheur afghan.

Par FRANÇOIS LAFARGUE

François Lafargue est docteur en géopolitique et enseigne à l'Ecole centrale de Paris et à l'université de Saint-Quentin-en-Yvelines. Auteur d'«Afghanistan: opium, pétrole et Talibans», Atelier de géopolitique, 1999.

http://www.liberation.com/ny2001/actu/20010917a.html

Et dans le monde ?

11 septembre 2001
Aujourd'hui aussi
35.615 enfants
sont morts de faim
victimes: 35.615 (FAO)
lieu: pays pauvres de la planète
éditions spéciales des tg: zéro
articles de presse: zéro
messages du président de la république: zéro
convocation d'unité de crise: zéro
manifestations de solidarité: zéro
minutes de silence: zéro
commémorations des victimes: zéro
social forum organisés: zéro
messages du pape: zéro
les bourses: pas mal
l'euro: en reprise
niveau d'alerte: zéro
mobilisation de l'armée: aucune
hypothèse sur l'identité des criminels: aucune
probables mandants du crime: pays riches
Le 20% de la population mondiale consomme le 80% des ressources de la
planète;

Si l'attentat de New York à été qualifié comme inhumain, comment pouvons-nous qualifier l'acte de laisser mourir 13 millions d'enfants par an?

Qui se souvient du feu d'artifice sur Bagdad ?
Il est très parlant de se rappeler l'attitude de CNN lors de la guerre du Golfe et de la comparer à leur attitude actuelle. Souvenez-vous : " Dans la nuit de Bagdad bombardée, trois reporters-vedettes, installés en lieu sûr (l'hôtel Rachid), rivalisent d'inconscience et de vulgarité: ils raillent la passivité des Irakiens; ils s'étonnent que depuis une heure trente, l'armée irakienne les laisse poursuivre ce commentaire en direct. Ils finissent en éclatant de rire, en s'extasiant sur l'esthétisme du feu d'artifice, en devisant sur la qualité du repas ... "
Source : Extrait de "Attention, Médias" (Michel Collon), Edition EPO

Texte issu de la lettre de Protesta ! <protesta@wol.be>
Mailing-list "protesta" hébergée par Splio ListServer
http://www.SplioList.com/

haut

La revue de presse internet sur le conflit
==== Sites officiels

USA : Maison-Blanche

USA : Département d'État : fil de presse
[FR]USA : Département d'État : la lutte contre le terrorisme
[FR]USA : Département d'État : note documentaire sur Ben Laden

USA : FBI, avis de recherche de Ben Laden
USA : FBI, liste des kamikaze du 11 septembre

USA : Sénat, débat parlementaire

USA : Chambre des représentants, débat parlementaire

USA : Washington D.C.

USA : Ville de New York

USA : Armée de terre

[FR/AN]OTAN

[FR]Nations Unies : Secrétariat général (11/09/01)

[FR]Nations Unies : Conseil de sécurité (12/09/01)

[FR]Nations Unies : Assemblée générale (12/09/01)

[FR]Union européenne : Conseil (Pdf 9 Ko) (14/09/01)
[FR]Union européenne : Parlement (débat 12/09/01)
[FR]Union européenne : Secrétaire général (11/09/01)

[FR]France : Premier ministre
[FR]France : Ministère des Affaires étrangères
[FR]France : Ministère de l'Intérieur
[FR]France : Assemblée nationale

==== Rapports officiels sur le terrorisme

Connue sous le nom de " Rapport Hart-Rudman ", cette étude en trois parties
de la Commission ad hoc du Congrès anticipait la menace actuelle et
dénonçait l'inadéquation de la défense américaine.

" New World Coming : American Security in the 21st Century "
Vol. 1 (1999)
Vol. 2 (2000)

Combating Terrorism : in Search of a National Strategy, Rand Corporation
(Pdf : 180 Ko) (2001)

Countering the Changing Threat of International Terrorism
Commission nationale sur le terrorisme (2000)

Countering the New Terrorism, Rand Corporation (1999)

How Terrorism End, US Institute of Peace (1999) (Pdf : 112 Ko)

About the National Commission on Terrorism Report: Background and
Issues for Congress

Preparing the US Army for Homeland Security
Rand Corporation (2001)

Revival of Religious Terrorism Begs for Broader US Policy
Rand Corporation(1998)

Significant Incidents of Political Violence Againts Americans
Département d'État
(Pdf : 8300 Ko) (1998)
(Pdf : 3200 Ko) (1997)
(Pdf : 885 Ko) (1996
(Pdf : 1200 Ko) (1995)

==== Médias
==== Instituts

[AN]Center for Defence and International Security Studies

[AN]Centre for the Study of Terrorism and Political Violence (CSTPV),
Université St Andrews (Écosse)

[AN]Federation of American Scientists

[AN]International Policy Institute for Counter-Terrorism (ICT), Herzlia
(Israel)

[AN]Political Terrorism Database
http://polisci.home.mindspring.com/ptd/
http://polisci.home.mindspring.com/ptd/ptd_wtc_010911.html

[AN]South Asia Terrorism Portal (SATP), New Delhi (Inde)
Institute for Conflict Management

[AN]Terrorists Groups Profiles

[AN]Terrorism Research Center Inc.
http://www.terrorism.com/index.shmlt
http://www.terrorism.com/homelandattack.shmlt

haut

Aux USA aussi, des voix s'elevent contre le mot d'ordre de guerre revanchard :

USA - J'ai refusé de voter la loi autorisant le président à conduire la guerre

(7) BARBARA LEE, députée (Rep.) de Californie

J'ai refusé de voter la loi autorisant le président Bush à conduire la guerre contre le terrorisme et je remercie ceux de mes collègues parlementaires qui m'ont suivie. D'autres ont hésité à faire de même parce qu'ils pensaient utile de montrer l'unité du pays ou parce qu'ils croyaient la guerre inévitable. Pourtant, nous sommes tous conscients qu'il nous faut éviter la spirale de la violence et, si possible, montrer que nous avons d'autres moyens d'agir. Le secrétaire d'État, Colin Powell, a lui-même démontré devant le Congrès qu'il existe des moyens d'action diplomatiques, économiques, juridiques et politiques. Mettons-les en œuvre avant de songer à une guerre qui ne manquera pas de faire de nombreuses victimes. " Why I opposed the resolution to authorize force ", San Francisco
Chronicle, 23 septembre.
http://www.sfgate.com/cgi-bin/article.cgi?file=/chronicle/archive/2001/09/23 /ED228685.DTL

haut
lettre de parent d'une victime appelant a la paix).

haut

USA - La Guerre n'est qu'une forme de racket

Extrait du discours prononcé en 1933 par le Général Smedley Butler (USA), à propos du rôle réel qu'il avait tenu durant sa carrière militaire.

La Guerre n'est qu'une forme de racket

Extraits du discours prononcé en 1933 par le Général Smedley Butler - un des rares états-uniens à avoir été décoré deux fois par une Médaille d'Honneur du Congrès)

La Guerre n'est qu'une forme de racket. La meilleure définition d'un racket est, je crois, quelque chose qui prétend être ce qu'il n'est pas au yeux de la majorité des gens et qu'il n'y a qu'un petit groupe qui sache vraiment de quoi il s'agit. Un racket est exécuté pour le bien de quelques uns et au dépens de la majorité.
Je crois en une défense de nos frontières et rien d'autre. Si un pays nous attaque, alors nous devons nous défendre. Le problème avec l'Amérique est que lorsque le dollar ne rapporte que 6 % ici, alors on devient nerveux et on part à l'étranger pour obtenir 100%. Le dollar est ensuite suivi par le drapeau, et le drapeau par des soldats. Je ne retournerais pas de nouveau à la guerre, comme je l'ai déjà fait, pour défendre quelque minable investissement de banquier. Il n'y a que deux choses pour lesquelles nous devrions nous battre. La première est la défense de nos foyers et l'autre est pour les Déclaration des Droits (Bill of Rights). La guerre pour toute autre raison est tout simplement un racket. Le gang militaire est tout à fait conscient de tout ce qu'il y a derrière ce racket. Il a les hommes pour pointer du doigt les coupables, les muscles pour éliminer les ennemis, les cerveaux pour préparer les plans d'invasion, et un Big Boss sous la forme d'un Capitalisme Super-Nationaliste.
Il peut paraitre étrange pour un militaire comme moi de faire de telles affirmations. Mais le vérité m'y pousse. J'ai passé trente trois ans et quatre mois au service des Marines. J'ai servi à tous les echelons, de Lieutenant à Général-Major. Et durant cette période, j'ai passé la plus grande partie de mon temps à être le "monsieur muscles" pour les milieux d'affaires, pour Wall Street et pour les banquiers. Bref, j'étais un racketeur, un gangster au service du capitalisme. A cette époque j'avais seulement des soupçons de faire partie du racket. A présent j'en suis sûr. Comme tous les membres de la profession militaire, je n'ai jamais eu de pensée autonome avant que je ne quitte le service. Mes facultés mentales étaient paralysées tandis que j'obéissais aux ordres de mes supérieurs. Ceci est caractéristique de tous les militaires. J'ai contribué à rendre Mexico, particulièrement Tampico, un lieu sûr pour les intérets pétroliers américains en 1914. J'ai contribué à rendre Haiti et Cuba un lieu décent pour les gars de National City Bank afin qu'ils puissent ramasser leurs profits. J'ai contribué au viol d'une demi-douzaine de pays d'Amérique centrale pour le bien de Wall Street.
L'histoire de ces rackets est longue. J'ai aidé à purifier le Nicaragua pour la banque internationale Brown Brothers de 1909 à 1912. J'ai apporté la lumière à la République Dominicaine pour le bien de l'industrie sucrière Américaine en 1916. En Chine, j'ai veillé à ce que Standard Oil (ESSO) puisse mener ses affaires en toute tranquillité. Pendant toutes ces années j'ai eu, comme diraient certains, un racket d'enfer. En regardant en arrière, j'ai l'impression que j'aurais pu donner des leçons à Al Capone. Au mieux, lui il opérait dans trois villes. Moi, j'opérais sur trois continents.

haut

L'ingérence américaine de part le monde

En ces temps troublés, notre réflexion peuvent avantageusement profiter de cette chronologie (forcément non exhaustive) des interventions militaires américaines 1947-2000.


- Philippines. La question de l'ingérence américaine est complexe et difficilement datable. L'histoire de cet archipel du Pacifique au xxe siècle est intrinsèquement liée à celle des États-Unis. Colonie américaine de 1898 à l'occupation japonaise, l'indépendance lui est accordée en 1946, après que le Bell Trade Act eut donné aux États-Unis le droit d'exploiter sans restriction les ressources naturelles du pays au titre des dommages de guerre. Les ÉtatsUnis y ont conservé 23 bases militaires jusqu'en 1992, participant à la répression des opposants communistes ou musulmans. La sujétion est si forte que les Philippins ont envoyé des combattants aussi bien en Corée qu'au Vietnam.

- 1947 - Grèce. Les Britanniques, incapables de contrôler la situation en Grèce où une guérilla de gauche se développe rapidement contre la dictature de droite qu'ils y ont instaurée, passent la main aux États-Unis. Dans les derniers mois de 1947, ceux ci livrent 74 000 tonnes de matériel militaire au gouvernement grec et envoient quelque 250 conseillers militaires sur le terrain, assurant ainsi la victoire des forces de droite en 1949.

- 1950 - Porto Rico. Cédé par l'Espagne aux États-Unis en 1898, Porto Rico s'est vu accorder en 1952 le délicieux statut d'« État libre associé aux États-Unis ». Deux ans plus tôt, cependant, les troupes américaines y stationnant en permanence avaient écrasé un mouvement d'indépendance. Très étroite association, donc. Régulièrement, un référendum est organisé pour tenter de transformer 1'« État libre » en État tout court. La population en a chaque fois rejeté l'idée.
- 1950 - Corée. Les armées de la Corée du Nord franchissent le 38ème parallèle et pénètrent sur le territoire de la Corée du Sud. À la demande des Nations unies, qu'ils dominent très largement, les États-Unis « acceptent » d'aider à « repousser l'agression armée ». Tant au Nord qu'au Sud, deux millions de Coréens trouveront la mort au cours de cette guerre.

- 1953 - Iran. En 1951, après que le gouvernement iranien a décidé la nationalisation du pétrole et renouvelé sa confiance au Premier ministre, Mossadegh, les Britanniques mettent en place un blocus et organisent le boycott des compagnies pétrolières iraniennes. En conséquence, une partie de l'armée et les grands propriétaires fonciers participent en 1953 à un coup d'État orchestré par la ClA. Soutenu pendant les vingt-cinq ans qui suivirent par les Américains, le Chah d'Iran dut cependant s'enfuir en 1978 devant le raz-de-marée de la révolution islamique. Deux ans plus tard, la guerre Iran-Irak (1980-1988) fut une aubaine pour les industries d'armement à travers le monde et en particulier aux États-Unis.

- 1954 - Guatemala. Des mercenaires entraînés par la ClA au Honduras et au Nicaragua renversent, avec l'aide de l'aviation américaine, le gouvernement le plus démocratique que le Guatemala ait jamais connu.

- 1958 - Liban. Des milliers de marines sont envoyés au Liban pour empêcher le renversement du gouvernement pro-américain et protéger ses intérêts dans cette région riche en ressources pétrolières.

- 1961 - Cuba. Armés et entraînés par la ClA, plus de mille exilés cubains débarquent dans la Baie des Cochons avec l'espoir de provoquer une rébellion contre le gouvernement castriste. Ce gouvernement est alors très populaire, le soulèvement n'a pas lieu et les mercenaires sont rejetés à la mer. L'embargo américain qui frappe Cuba depuis le début des années 1960 dure encore.

- 1961-1972 - Vietnam. Si les « activités » américaines dans cette région datent du début des années 1950, la nation la plus puissante et la plus riche du monde usa entre ces deux dates de tout son arsenal militaire (excepté la bombe atomique) pour venir à bout d'un mouvement révolutionnaire nationaliste qui s'est développé dans un petit pays à population majoritairement rurale. La guerre la plus longue dans laquelle les États-Unis se sont embarqués fit des millions de morts vietnamiens et américains. Le caractère cinglant de la défaite américaine est à l'origine d'une crise morale sans précédent dans tout le pays.

- Laos & Cambodge. Durant toute la guerre du Vietnam, ces deux pays contre lesquels les ÉtatsUnis ne furent pas officiellement en guerre ont été les cibles d'incessantes attaques aériennes et d'innombrables massacres perpétrés par les troupes américaines.

- 1965 - Indonésie. Prétextant une tentative de coup d'État des communistes (pourtant proches du pouvoir), une opération militaire sanglante dont les dirigeants sont téléguidés par la ClA en profite pour écarter Sukarno du pouvoir. Une véritable chasse à l'opposant fait dans les années qui suivent des centaines de milliers de victimes. C'est le début de la longue et meurtrière carrière de Suharto, qui a culminé au Timor-Oriental.

- République Dominicaine. Sous couvert de l'Organisation des États américains, les États-Unis interviennent militairement pour contrer une prétendue menace communiste. La bataille de Saint-Domingue fait quelque dix mille victimes.

- 1970 - Oman. Épaulées par les conseillers américains, les troupes iraniennes tentent d'envahir le sultanat.

- Proche-Orient. Forte implication diplomatique et militaire des Américains auprès d'Israël lors les guerres qui ont lieu dans cette région du globe.

- 1973 - Chili. Par l'intermédiaire de la GA et de la Firme ITT, les États-Unis sont à l'origine du coup d'État militaire au cours duquel le président socialiste Salvador Allende, démocratiquement élu la même année, «trouve» la mort. Ses crimes : nationalisations et réforme agraire.

- 1975-1999 - Timor-Oriental. L'Indonésie envahit et annexe le Timor-Oriental en 1975, décimant un tiers de sa population. L'armée et les milices indonésiennes agissent avec un soutien sans faille des États-Unis, qui durera vingt-cinq ans. Après la chute de Suharto en 1999, un référendum est organisé au Timor-Oriental, à l'issue duquel 80 % de la population choisit l'indépendance. Téléguidées par l'armée, les milices indonésiennes font régner la terreur la plus effroyable. Le gouvernement américain n'acceptera l'idée d'une force onusienne de maintien de la paix que sous la pression de l'opinion publique internationale.

- 1980-1990 - Salvador. Dans les années 1970, une guérilla de gauche menée par le Front Farabundo Marti de Libération Nationale intensifie ses opérations contre les forces gouvernementales. Les ÉtatsUnis, qui ont toujours pesé sur la politique intérieure de ce pays, s'y sont alors engagés militairement. Parallèlement, l'oligarchie au pouvoir s'appuie sur les trop fameux « escadrons de la mort » qui terrorisent la population. En 1980, l'aréchevêque Romero, personnalité très populaire, est assassiné par des Salvadoriens proches de la ClA. En dix ans, la guerre civile fait 100 000 morts.

- 1981-1988 - Nicaragua. Arrivés au pouvoir en 1979, les sandinistes s'engagent dans une série de réformes que les États-Unis ne peuvent accepter. Ils apportent alors leur soutien financier et militaire aux contras basés au Honduras. En 1986, un scandale, l'Irangate, révèle que le produit d'une vente d'armes américaines à l'Iran a servi à financer les groupes terroristes de la Contra. En 1990, les sandinistes sont écartés du pouvoir à la suite d'élections libres.

- 1982-1984 - Liban. Les soldats américains assistent en spectateurs (dans le meilleur des cas) aux expulsions et aux massacres de Palestiniens par les troupes phalangistes du Liban soutenues par les États-Unis et Israël.

- 1983 - Grenade. Embourbés au Liban, les États-Unis font une démonstration de force en envahissant la minuscule île de la Grenade. Le prétexte invoqué : la sécurité de quelques citoyens américains. Huit ans plus tard, le Wall Street Journal qualifiait cette démonstration
invasion des banques » - l'île était « devenue un véritable paradis pour l'évasion fiscale et la fraude financière ».

- 1986 -Libye. L'aviation américaine bombarde des villes libyennes, faisant des centaines de victimes parmi les civils et les officiels.

- 1989 - Philippines. L'aviation américaine prête main-forte aux forces du gouvernement pour contrecarrer un des nombreux coup d'État contre la présidente, Corazon Aquino. Cette dernière s'opposait vigoureusement aussi bien aux communistes qu'aux indépendantistes musulmans.

- Panama. Inventé de toutes pièces par les États-Unis pour leur assurer le contrôle du célèbre canal (et des bénéfices énormes qu'il génère), le Panama n'a longtemps été que l'ombre d'un État. Pourtant, en 1964, les marines qui protègent les intérêts des administrateurs américains du Canal ont dû écraser une révolte panaméenne visant à nationaliser ce secteur stratégique. Après avoir utilisé et protégé durant des années la dictature de Noriega pour préparer leurs attaques contre le Nicaragua sandiniste, les États-Unis décident de s'en débarrasser. Sous prétexte de faire comparaître Noriega inculpé de trafic de drogue devant les tribunaux américains, 26 000 soldats américains envahissent le pays. Dans l'opération, des centaines de civils périssent sous les bombardements. Il semble que le dictateur sud-américain favori des États-Unis ait été sacrifié pour faire oublier leurs échecs face à Castro et aux sandinistes du Nicaragua.

- 1991 - Irak. Après avoir été durant de longues années un allié précieux des États-Unis (en particulier pendant la guerre Iran-Irak), Saddam Hussein commet l'erreur d'envahir et d'annexer le Koweït sans en référer à la superpuissance mondiale. Ne pouvant accepter de perdre le contrôle sur une partie des ressources pétrolières du Golfe, les États-Unis, avec l'autorisation de l'ONU et le soutien de forces internationales, volent au secours de la souveraineté du Koweït et déclarent la guerre à l'Irak en janvier 1991. Le Koweït est libéré un mois plus tard. En 1998, pour d'obscures raisons, les Américains et les Anglais reprennent les bombardements sur l'Irak, toujours sous le coup d'un embargo international.

- 1994 - Haïti. Après avoir occupé Haïti de 1915 à 1934 puis soutenu les deux dictatures effroyables de François et Jean-Claude Duvalier (1957-1986), les États-Unis se sont montrés favorables au coup d'État militaire qui renversa, en 1991, le père Jean-Bertrand Aristide, premier président librement élu de toute l'histoire de Haïti. Puis, en 1994, avec l'autorisation de l'oNu, les troupes américaines intervienenent militairement pour imposer son retour. Parmi les militaires impliqués dans le coup d'État, on trouve un certain colonel François, formé dans la même académie militaire américaine que plusieurs autres éminents dictateurs latino-américains (Noriega, D'Aubuisson, etc.).

- 1998 - Soudan. Des missiles américains détruisent des usines de production pharmaceutiques supposées servir de lieux de production d'armement chimique à des fins terroristes.

- 1999 - Yougoslavie. Depuis 1990, les Albanais, majoritaires au Kosovo, avaient su développer une société parallèle non violente. Mais, à partir de 1998, l'Armée de libération du Kosovo (UCK) mène des opérations de guérilla contre les forces de police serbes qui, de leur côté, prennent en otage les populations civiles. Cette situation critique ne trouvera pas de réponse dans les Accords de Rambouillet (véritable ultimatum américain adressé à Milosevic et rejeté par lui). En mars 1999, sous l'impulsion des États-Unis, l'OTAN bombarde le Kosovo et la Serbie, provoquant l'intensification des représailles serbes sur les populations civiles de la province. Le 3 juin, un accord est signé entre l'OTAN et la Serbie.


extrait de l'ouvrage « De la guerre comme politique étrangère des Etats-Unis », de Noam Chomsky, édité par Comeau & Nadeau (Canada, ISBN 2-922494-39-9) et Agone (France, ISBN 2-910846-38-5).

haut

USA - Le gouvernement US craindrait-il la Cour Penal Internationale ?

Le gouvernement américain soutient une loi interdisant toute coopération militaire avec les Etats ayant ratifié le Statut de la Cour pénale internationale (CPI)!

Paris, New York, Dakar, le 3 octobre 2001 – Alors que le gouvernement américain cherche à réaliser la plus large coopération, y compris judiciaire, des États en vue de lutter contre le terrorisme international pour répondre aux terribles attentats qui ont touché New York et Washington le 11 septembre dernier, ce même gouvernement a apporté son soutien à une loi anti-CPI qui a été introduite hier devant le Sénat américain.

La loi intitulée "American Service member Protection Act" (ASPA):
- interdirait toute coopération américaine avec la CPI;
- interdirait toute assistance militaire avec la plupart des États ayant ratifié le Statut de Rome (à part les pays de l'OTAN et les "major non-NATO allies " ainsi que Taiwan);
- restreindrait la transmission d'information relevant de la sécurité nationale aux pays ayant ratifié le statut de la CPI;
- s'opposerait à la participation américaine aux opérations de maintien de la paix de l'ONU;
- autoriserait le Président a utiliser " tout les moyens nécessaires et appropriés " pour libérer un citoyen américain détenu par la CPI.

Le projet prévoit certes la possibilité -strictement encadrée- pour le Président américain de lever ces interdictions. Il n'en mérite pas moins son surnom de " Hague Invasion Act " en référence au siège de la future Cour pénale internationale.
Bien que la loi ne soit pas passée au Sénat hier, M. Helms, Président de la Commission des affaires étrangères du Sénat, entend saisir toutes les opportunités législatives pour la remettre à l'ordre du jour. Cette loi ferait partie d'un compromis passé entre le gouvernement et les sénateurs républicains en échange de l'acceptation par ces derniers de la loi sur le paiement des arriérés dûs par les États Unis à l'ONU.
Ce projet, s'il était adopté, constituerait une insulte à toutes les victimes qui attendent l'instauration de la Cour pénale internationale, et à tous les Etats qui ont entrepris des efforts importants pour contribuer à une lutte internationale efficace contre l'impunité.
C'est une véritable épée de Damoclès qui menacerait tout le processus de ratification du statut de la CPI, et hypothèquerait très sérieusement le fonctionnement même de la future Cour.
A ce jour, 42 Etats ont ratifié le Statut. Or, les Etats visés par la loi comme risquant de ne plus recevoir de coopération militaire des USA sont précisément ceux qui ont le plus besoin d'un soutien a leur processus de ratification. Il s'agit principalement des Etats des continents africain et asiatique et des États arabes.
Enfin, dans le contexte international actuel, cette loi se trouve en parfaite contradiction avec la volonté américaine proclamée de développer les outils de la répression judiciaire des auteurs de crimes terroristes, alors que la Cour pénale internationale vise à réprimer les auteurs des crimes les plus graves.
Ce projet de loi inique doit être purement et simplement abandonné. A défaut, le Président Bush doit s'y opposer fermement. C'est l'appel que lance aujourd'hui solennellement la FIDH aux plus hautes autorités américaines.


Contacts médias :
Bureau Presse de la FIDH: +33 (0)1 43 55 25 18

De plus une conférence de presse est convoquée à New York par la Coalition Internationale pour la CPI, dont la FIDH est membre du Comité directeur (le 5 octobre 2001 au siège des Nations Unies, UNCA Room, 11h –12h; pour plus d'infos téléphoner au: +1 212 687 28 63, extension 18).

haut

Les liens financiers occultes entre les familles Bush et Ben Laden

À la fin des années 80, alors qu'il dirigeait l'Harken Energy Company, une petite société pétrolière texanne, Georges W. Bush fit fortune en emportant la concession pétrolière du Bahreïn. Ce marché truqué était la rétribution d'une rétro commission sur les ventes réalisées par le président Bush père au Koweït. L'opération impliquait divers intermédiaires saoudiens, dont Salem Ben Laden, frère aîné d'Oussama et actionnaire d'HarkenS

Les Notes d'information du Réseau Voltaire, à paraître le 16 octobre à 20h, révèlent les réseaux financiers communs tissés depuis vingt ans par les familles Bush et Ben Laden. Un monde occulte de marchands d'armes et de drogues où l'on croise aussi bien le banquier nazi François Genoud, que d'anciens directeurs de la CIA et des services secrets saoudiens.

haut

Des liens sur la guerre

En Anglais

For an Islamic view of the developing anti-war movement there is an excellent web-site at

Pacifiste anglaise en visite à Gaza :
Les conditions du coup de feu :
(The latter article can be found at http://www.redpepper.org.uk)

If you're a peace activist, now is the time to study up on the crimes committed by the FBI's COINTELPRO operation against anti Vietnam protesters.

Western elite's insane war without end
http://www.stopwar.org.uk


En Français

La page antiguerre de la fédération anarchiste
http://federation-anarchiste.org/guerre